Recommandations Infections urinaires masculines - VIDAL

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Infections urinaires masculines

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Sommaire

La maladie Physiopathologie Epidémiologie Complications Diagnostic Quels patients traiter ? Objectifs de la prise en charge Prise en charge Infection urinaire chez l'homme sans signe de gravité Infection urinaire chez l'homme avec signes de gravité Cas particuliers Conseils aux patients Traitements Médicaments cités dans les références Fluoroquinolones Céphalosporines de 3e génération par voie parentérale Aztréonam Témocilline Aminosides Sulfaméthoxazole-triméthoprime (SMX-TMP) Amoxicilline Médicaments non cités dans les références Autres antibiotiques Références Les auteurs La maladie

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Diagnostic

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Quels patients traiter ?

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Objectifs de la prise en charge

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Prise en charge Infection urinaire chez l'homme sans signe de gravité 1 Évaluation initiale Signes fonctionnels urinaires (pollakiurie, dysurie, brûlures mictionnelles) ± douleurs pelviennes (spontanées ou provoquées), fièvre modérée ou absente. Présence ou non de douleur lombaire. Vérification clinique de l'absence d'orchi-épididymite associée. La prise en charge ambulatoire est la règle si les conditions médicosociales le permettent. 2 Bilan complémentaire En complément de la bandelette, un ECBU initial est réalisé avant toute antibiothérapie. Grade A Une échographie des voies urinaires (vésicale et rénale) par voie sus-pubienne, et non endorectale AE , est recommandée dans les 24 h (recherche d'obstacle, dilatation des voies urinaires ou rétention aiguë d'urine). L'uroscanner est discuté en cas de doute diagnostique entre une prostatite aiguë et une pyélonéphrite aiguë. 3 Diagnostic En l'absence de tout signe de prostatite, le diagnostic de cystite simple peut être posé. Cependant, cette situation est rare chez l'homme et, même dans ce cas, la prise en charge est identique à celle d'une prostatite. Dans tous les autres cas, le diagnostic de prostatite est retenu. 4 Traitement Si possible, différer le traitement antibiotique jusqu'au résultat de l'ECBU afin qu'il soit tout de suite adapté au germe en cause. Sinon, monoantibiothérapie probabiliste : fluoroquinolone orale (car bonne diffusion prostatique : ciprofloxacine, lévofloxacine, ofloxacine) ou, en cas de prise récente (  6 mois) d'une fluoroquinolone, céphalosporine de 3 e  génération (C3G) parentérale (ceftriaxone par voie IM). L'association sulfaméthoxazole-triméthoprime (SMX-TMP) n'est pas recommandée en traitement probabiliste (forte prévalence des résistances acquises pour E. coli ). La durée totale du traitement varie de 2 semaines pour les formes simples à 4 semaines, voire plus, selon la clinique. Le traitement symptomatique repose sur les antalgiques. 5 Réévaluation après 2 à 3 jours Le relais par voie orale, adapté aux résultats de l'antibiogramme, fait appel préférentiellement aux fluoroquinolones (car bonne diffusion prostatique) ou, à défaut, au SMX-TMP. Les céphalosporines orales ne doivent pas être données en substitution. Si l'évolution est favorable, un ECBU de contrôle est inutile. La persistance de la fièvre et/ou la survenue de signes de gravité nécessitent de contrôler l'ECBU et de compléter l'imagerie (IRM/échographie par voie sus-pubienne/uroscanner) et, si l'antibiotique est adapté, de rechercher une cause locale. 1 Évaluation initiale Signes fonctionnels urinaires (pollakiurie, dysurie, brûlures mictionnelles) ± douleurs pelviennes (spontanées ou provoquées), fièvre modérée ou absente. Présence ou non de douleur lombaire. Vérification clinique de l'absence d'orchi-épididymite associée. La prise en charge ambulatoire est la règle si les conditions médicosociales le permettent. 2 Bilan complémentaire En complément de la bandelette, un ECBU initial est réalisé avant toute antibiothérapie. Grade A Une échographie des voies urinaires (vésicale et rénale) par voie sus-pubienne, et non endorectale AE , est recommandée dans les 24 h (recherche d'obstacle, dilatation des voies urinaires ou rétention aiguë d'urine). L'uroscanner est discuté en cas de doute diagnostique entre une prostatite aiguë et une pyélonéphrite aiguë. 3 Diagnostic En l'absence de tout signe de prostatite, le diagnostic de cystite simple peut être posé. Cependant, cette situation est rare chez l'homme et, même dans ce cas, la prise en charge est identique à celle d'une prostatite. Dans tous les autres cas, le diagnostic de prostatite est retenu. 4 Traitement Si possible, différer le traitement antibiotique jusqu'au résultat de l'ECBU afin qu'il soit tout de suite adapté au germe en cause. Sinon, monoantibiothérapie probabiliste : fluoroquinolone orale (car bonne diffusion prostatique : ciprofloxacine, lévofloxacine, ofloxacine) ou, en cas de prise récente (  6 mois) d'une fluoroquinolone, céphalosporine de 3 e  génération (C3G) parentérale (ceftriaxone par voie IM). L'association sulfaméthoxazole-triméthoprime (SMX-TMP) n'est pas recommandée en traitement probabiliste (forte prévalence des résistances acquises pour E. coli ). La durée totale du traitement varie de 2 semaines pour les formes simples à 4 semaines, voire plus, selon la clinique. Le traitement symptomatique repose sur les antalgiques. 5 Réévaluation après 2 à 3 jours Le relais par voie orale, adapté aux résultats de l'antibiogramme, fait appel préférentiellement aux fluoroquinolones (car bonne diffusion prostatique) ou, à défaut, au SMX-TMP. Les céphalosporines orales ne doivent pas être données en substitution. Si l'évolution est favorable, un ECBU de contrôle est inutile. La persistance de la fièvre et/ou la survenue de signes de gravité nécessitent de contrôler l'ECBU et de compléter l'imagerie (IRM/échographie par voie sus-pubienne/uroscanner) et, si l'antibiotique est adapté, de rechercher une cause locale.

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Conseils aux patients Le patient doit bien prendre le traitement antibiotique oral pendant toute la durée prescrite. Il convient de prévenir (protection solaire, pas de sport) et dépister les effets indésirables des antibiotiques (quinolones : risque de photosensibilisation et de tendinite) et, le cas échéant, arrêter les antibiotiques et consulter en urgence. Il faut insister sur la nécessité de réaliser un ECBU de contrôle en vue du dépistage d'une éventuelle rechute 4 à 6 semaines après la fin du traitement antibiotique. Le patient doit consulter rapidement en cas de réapparition des symptômes pour dépister et prendre en charge le plus tôt possible une rechute ou une récidive. Il est nécessaire de prévoir un bilan à distance, comprenant un ECBU. Traitements

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Grade A : preuve scientifique établie

Niveau 1 Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés Analyse de décision basée sur des études bien menées Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations , janvier 2000, révisé en 2012).

Grade B : présomption scientifique

Niveau 2 Essais comparatifs randomisés de faible puissance Études comparatives non randomisées bien menées Études de cohorte Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations , janvier 2000, révisé en 2012).

Grade C : faible niveau de preuve

Niveau 3 Études cas-témoins Niveau 4 études comparatives comportant des biais importants Études rétrospectives Séries de cas Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations , janvier 2000, révisé en 2012).

AE : accord d'experts

Absence de preuve scientifique tirée de la littérature Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations , janvier 2000, révisé en 2012). EU Clas. I Classe 1 Recommandé Preuve ou accord général sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve. EU Clas. II Classe 2 Preuves contradictoires Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure. Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve. EU Clas. IIa Classe 2a Doit être discuté Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure. Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve. EU Clas. IIb Classe 2b Peut être discuté Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure. Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve. EU Clas. III Classe 3 Non recommandé Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve. USA Gr. I Grade I Recommandation forte Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice). Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. USA Gr. IA Grade IA Niveau de preuve élevé Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice). Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. USA Gr. IB Grade IB Niveau de preuve intermédiaire Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice). Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. USA Gr. IC Grade IC Niveau de preuve bas Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice). Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. USA Gr. II Grade II Recommandation faible Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. USA Gr. IIA Grade IIA Niveau de preuve élevé Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. USA Gr. IIB Grade IIB Niveau de preuve intermédiaire Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. USA Gr. IIC Grade IIC Niveau de preuve bas Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés. 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